Genie Du Marketing Showbizz Gilbert Morin
EN AFFAIRE DEPUIS 1970 PLUS DE 13 MILLIONS DE DISQUES VENDUES 9 FÉLIX 4 JUNOS PLUS DE 1OO DISQUES D`OR ET Bio Gilbert Morin Gilbert Morin cumule à son actif une remarquable fiche sans faille, comme producteur de disques, à tel point que plusieurs artisans du milieu, le considèrent comme une véritable « légende » vivante. Qui peut s’enorgueillir de s’être vu décerné « une centaine de disques d’or et platine » dans sa carrière et pas moins de 9 Félix…alors qu’il bataillait contre de grands stratèges de multinationales du disques. On peut facilement se figurer ce que cela a pu générer d’efforts de promotion, de distribution et bien sûr de gérance. Dans son cas, cet exploit s’avère en soi, un phénomène inégalé. Il faut aussi ajouter à son record, pas moins de 4 « Juno’s » CANADA auxquels il a été associé. Cet homme d’envergure, natif de Montréal, était indéniablement « prédéterminé » à laisser sa marque dans une industrie complexe, puisque déjà à l’âge de 7 ans, il était fasciné par la musique qu’il écoutait infatigablement, grâce au « stéréo Téléfunken » de sa grand-maman. Il était irréversible que Gilbert Morin, ce génial surdoué du milieu du disque, allait au fil du temps, multiplier les réussites, en créant une multitude de vedettes performantes. Il est réputé depuis toujours, posséder un sens hors du commun, pour dénicher des « hits », se positionnant rapidement au faîte des palmarès. Gilbert contribua aussi à l’immense succès du regretté Gilles Talbot qui avait été comme producteur de disques, l’instigateur d’un traitement équitable pour nos artistes, qui à l’époque, se faisaient littéralement exploiter par les multinationales du disque. «Kébec-disc et Diskade » regroupait à l’époque, sous un même toit, la production, la distribution et la maison de disques. Gilbert était à ce moment en charge de la promotion pour ce groupe. Il assuma la direction pour tout le Canada, de « London records » entre 1974 et 1978. Par la suite, il fonda le tout premier bureau de promotion de disques, indépendant, au Québec. Ce précurseur s’est vu confié les destinées d’une immense brochette d’artistes. Président et co-fondateur des disques Star, il aura donné naissance au fameux Ballroom Orchestra, qui se vendit à l’unisson, partout sur la planète. Ultérieurement, il avait greffé le regretté Fernand Gignac au Ballroom, ce qui se solda par un succès sans précédent. Ce n’est certes pas par la pensée magique qu’il se positionna plus de 100 fois, comme numéro 1, de la charte musicale. Il aura au cours de sa prolifique carrière, jusqu’à ce jour, vendu plus de « 10 millions » de disques. Le grand public ne le connaît pas vraiment. Gilbert a toujours tenu à conserver jalousement son anonymat, se sentant au maximum de son efficacité, à travailler dans l’ombre, pour faire éclore de retentissants succès sur disque, véhiculés par des artistes de talent et de renom. Toutes ces années, il fût indétrônable comme leader dans l’univers du disque. En somme, il meubla majoritairement les années 70-80 et 90 de sa panoplie de hits, avec des interprètes chouchous du grand public. En remontant le fil du temps, on réalise qu’il n’avait que 15 ans, lorsqu’il se démarqua rapidement en organisant le tout premier grand spectacle rock présenté à Montréal, plus spécifiquement au Centre Paul-Sauvé. Entre le rêve et la réalité, il fallait qu’il soit doté déjà, d’un sens inné de l’organisation et la promotion. Le pari était de taille pour ne pas dire très risqué. De ce grand happening musical ressortit des talents comme Gilles Valiquette, Jean Milaire (guitariste-comparse de Marjo), Daniel Barbe et Pierre Gauthier ; tous d’excellents musiciens. Son sens de l’impact n’avait d’égal que son imagination débordante. Il avait même orchestré à l’époque, le kidnapping du célèbre Alice Cooper, ce qui avait engendré tout un battage publicitaire, propulsant instantanément notre jeune producteur, au firmament des audacieux. Ce jeune phénomène de l’industrie aura été un précurseur, au début des années 80, en signant avec Distribution Sélect, qui est devenue la plus grande maison de distribution de disques. Gilbert Morin s’était pour l’occasion associé à Rosaire Archambault de Distribution Sélect, qui appartient maintenant à Québécor depuis 1997. Ce leader de l’industrie, auquel Gilbert avait cru dès le début, aura même reçu le « Félix » du meilleur distributeur de l’année, dans les années 80. D’ailleurs, Gilbert Morin bénéficie d’un sens inné du marketing et de la mise en marché de disques. Il a travaillé avec les plus grands, si on pense à Dalida, Julio Iglesias, Serge Lama, Alain Barrière, Nana Mouskouri, Michel Fugain, Michel Sardou, Nicole Croisille, Johnny Hallyday, Noëlle Cordier, Alain Morisod et Sweet People, Richard Clayderman, Alice Dona, Claude Michel Shoenberg, Démis Roussos, Didier Barbelivien, Gérard Lenorman, Gilbert Bécaud, Mortimer Schuman, Richard Anthony, Shake, Francesca et plusieurs autres. Plus près de nous, il aura été pendant 30 ans consécutifs le maître d’œuvre d’un nombre sans fin de disques et d’albums de nos vedettes les plus prisées du grand public. Gilbert Morin a fait l’envie de bien des producteurs, lui qui réussissaient toujours à découvrir et à lancer des succès # 1, sur l’échiquier artistique québécois. On n’a qu’à penser aux immenses succès qu’auront connu au cours des dernières décennies, les Chantal Pary, Renée Martel, Martin Stevens (love’s in the air), Martine St-Clair, Patrick Norman, Édith Butler, André Gagnon, Stef Carse, Pier Béland, Claude Valade (plus d’un million de disques vendus), Daniel Hétu, Diane Juster, Michel Dulac et le groupe Cachemire, le groupe Le Show avec Michel Dion (frère de Céline) , Nicole Martin, Patsy Gallant, Renée Claude, Richard Abel, Starmania, Fabienne Thibault, Garolou, Jean Lapointe et beaucoup d’autres évidemment… A ce jour, c’est en terme de millions que l’on calcule le nombre de disques vendus par ce bourreau de travail astucieux. On n’a qu’à penser aussi à tous les disques qu’il vendit par le truchement de la télé, comme « Love Memories », qui fût # 1 à travers le Canada, sans oublier l’inoubliable « Christmas Mix ». Qui ne se souvient pas du fameux « vidéo » de la méthode pour danser le « Achybreaky dance » de Stef Carse qui s’écoula à 33,000 exemplaires. BRAVO